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Portrait : Laurence, directrice d’agence chez Vosgelis

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Directrice d’agence depuis près de 20 ans, Laurence est fière de travailler dans une entreprise où l’égalité entre les femmes et les hommes semble une évidence. Pour autant, elle n’a pas été à l’abri de quelques « couacs » durant sa carrière 😉. Et elle a pu observer de profonds changements, aussi bien dans l’organisation que dans les mentalités.

Laurence a tout juste 21 ans lorsqu’elle fait ses débuts dans une coopérative agricole. « J’avais alors un collègue qui m’ignorait purement et simplement. Selon lui, les femmes n’avaient pas leur place dans ce milieu. Il a fallu que je fasse mes preuves. Au bout de quelques mois, il est venu me présenter ses excuses.”

Puis Laurence est recrutée comme cheffe d’agence chez Vosgelis ; elle est alors la deuxième femme à occuper ce poste. « A l’époque, il y avait encore des lourdeurs administratives. La fonction commerciale en était à ses premiers balbutiements. Et puis un jour, lors d’un comité de direction, j’ai obtenu du budget supplémentaire à la suite d’une présentation très claire que j’avais faite de l’activité de mon agence. Un collègue masculin a alors commenté : Tu as eu ce que tu voulais parce que tu portes une jupe. »

Heureusement cette malencontreuse anecdote restera un cas isolé… Par la suite, « aucun de mes collègues ne m’a plus jamais fait ce type de réflexion, pas même une allusion. Chez Vosgelis, je n’ai jamais ressenti de différence de traitement, que ce soit en termes de salaire ou de confiance accordée aux employés, ou encore dans la reconnaissance des missions accomplies, quel que soit le niveau hiérarchique. L’égalité est dans toutes les mentalités. Et les nombreux avantages accordés aux collaborateurs sont sans distinction de sexe. Je pense par exemple au congé pour enfant malade, dont chaque parent peuvent bénéficier. »

Le moment le plus difficile de sa carrière de directrice de Vosgelis ? « Je pense que c’est lorsque que je suis devenue jeune maman. Les horaires de garderie n’étaient pas vraiment flexibles, j‘étais maman solo et j’avais du mal à jongler entre les différentes contraintes, à être là pour mon enfant mais aussi pour mes collaborateurs et nos locataires. Cela me pesait de me sentir moins disponible que mes collègues. Je me souviens même de m’être parfois angoissée en imaginant un incendie dans le patrimoine, et en me demandant comment je ferais pour aller sur place avec mon enfant. »

Un indice d’égalité professionnelle mérité ? « On peut être fiers de notre 99/100. Je salue surtout le congé postnatal de 20 semaines accordé aux deux parents, car c’est précieux d’avoir du temps à partager avec son enfant et son conjoint. »

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